Giudicelli-Bintz Cathy (1979 - 1984)

Cathy Giudicelli-Bintz (1979-1984)

 

A sa sortie de Matzenheim, Cathy a poursuivi ses études au lycée N.D. des Mineurs à Strasbourg.

Après son baccalauréat et les classes préparatoires aux Grandes Ecoles suivies au lycée Kléber de Strasbourg,  elle a choisi d’intégrer l’EHICS option Chimie Organique à Strasbourg (EHICS à l'époque, ECPM à présent).

Le fait que cette école soit trilingue (cours scientifiques en Anglais et en Allemand, présence d'élèves étrangers, stages à l'étranger) a été décisif dans son choix. Ainsi, elle a eu l’opportunité d’effectuer des stages en Allemagne et en Angleterre : en été 1990, dans le laboratoire de contrôle qulaité de Rhône-Poulenc Rhodia AG à Freiburg (Allemagne), puis, l’année suivante, en Angleterre, dans un laboratoire d’analyse de Smithkline Beecham Pharmaceuticals à Welwyn, puis dans le laboratoire de modélisation (Computational Chemistry)  de l’Université du Surrey.

Après l’obtention en 1992  de son Diplôme d’Ingénieur Chimiste de l’EHICS, puis un nouveau stage dans le laboratoire d’analyse de Roussel-Uclaf à Romainville (93), elle a préparé puis obtenu en 1996 un doctorat en Chimie Organique à l’ULP de Strasbourg.

Elle a ensuite été embauchée chez ORIL Industrie (Groupe de Recherche SERVIER) - Bolbec (76) pour un CDD de 18 mois en tant qu’Ingénieur Chimiste au Laboratoire de Synthèse Organique. Sa mission était la recherche de nouvelles voies de synthèse de molécules en développement clinique et l’optimisation de synthèses existantes pour transposition au pilote.

Depuis 1999, elle est "ingénieur brevets" au département brevets du Groupe de Recherche SERVIER à  La Défense (92). Son travail consiste d'abord à aller voir les inventeurs, c'est-à-dire les chercheurs qui élaborent les médicaments de demain ou mettent au point les procédés de synthèse, pour qu'ils lui expliquent leurs inventions. Après avoir vérifié la "brevetabilité" de ces inventions, notamment leur nouveauté et leur activité inventive, elle rédige une demande de brevet qui est ensuite déposée auprès des Offices de brevets du monde entier. Après, ce n'est pas fini ! Le brevet est rarement délivré sans plusieurs échanges (en général écrits) avec les examinateurs des Offices de Brevets, la plupart du temps en Anglais. Etre "ingénieur brevets", c'est aussi cela : se faire l'avocat d'une invention en en défendant la "brevetabilité" auprès des Offices de Brevets. Il faut savoir convaincre ! Le métier d'ingénieur brevets est passionnant et elle ne regrette pas cette orientation dans son parcours professionnel.

En 2002, elle a suivi la formation puis obtenu le diplôme du CEIPI (Centre d’Etudes Internationales de la Propriété Industrielle) à Strasbourg. Enfin, le 29 novembre 2005 elle a reçu à Strasbourg le diplôme de Mandataire Européen en Brevets. C'est un diplôme européen qui permet de représenter les titulaires de brevets (particuliers ou entreprises) auprès de l'Office Européen des Brevets. Diplôme très convoité dans son métier, il est la récompense de toute une année de week-ends consacrés à la préparation de l'examen de qualification ... et son obtention signifie le retour à une vie de famille normale. Mariée depuis 1994, elle est maman de 3 enfants : Caroline (5 ans et demi), Hugo (3 ans) et Lucas (bientôt 3 mois) et habite - avec son mari, directeur régional dans une filiale du Groupe Suez en Ile-de-France - leur nouvelle construction à Colombes (92700).

Extrait de la lettre de liaison de décembre 2005